Simplement un système de valeurs : violence, sexe, horreur, apologie du crime ou de la haine, ou bien amour, liberté, égalité, fraternité, humour...
A l'auteur de l'oeuvre de fiction d'en décider, au créateur de l'univers fictif, à son dieu de choisir, et à vous.
Ce système de valeurs devient ce que j'appellerai : un attracteur skinnerien.
Le fil de l'oeuvre de fiction enfonce le clou. Le lecteur est assujetti au déroulement, du ressort bandé par le système de valeurs, ces forces fondamentales choisies - parfois "à l'insu de son plein gré" - par son auteur. Le lecteur est spectateur. Le dénouement consiste au retrait de ce clou, retrait salvateur, "politiquement correct", sous peine de censure.
On peut s'interroger quand le contrat de réalité est un motif de violence. Pour retirer le clou, le comportement skinnerien n'est-il pas le passage à l'acte idéalisé selon le système de valeurs induit propre à chaque individu ?
La polémique sur cette question ne date pas d'aujourd'hui et je ne m'y attarderai pas, mon objectif étant essentiellement d'éclairer notre aire de jeu.