réalisé par Kim Manners
Port de San Pedro, Los Angeles, Californie. Deux marins d'un cargo en provenance de Hong Kong, sont retrouvés morts dans la soute. Ils ont ouvert un conteneur renfermant un animal. Le propriétaire de l'animal, Detweiler, ne semble guère gêné par les mutilations subies par les deux hommes de la marine marchande et par leur mort affreuse. Pour lui, seul compte de retrouver l'animal, répertorié comme étant un chien.
Sur place, les agents Mulder et Scully interrogent Detweiler,
en présence d'un officier de la brigade canine, Jeffrey Cahn.
L'animal serait un Wanshang Dhole, une espèce canine extrêmement rare,
que l'on croyait même éteinte.
Pour Detweiler,
l'animal ne serait pas à l'origine du double meurtre.
C'est alors que l'on apprend de la police,
qu'un homme vient d'être mortellement attaqué par un chien.
Accompagné de Scully,
Mulder rend visite à Karen Berquist,
une spécialiste des comportements canins.
Presque maladive,
elle accepte de répondre aux quelques questions.
Elle affirme avec laconie, que le meurtre est le propre de l'homme,
et non celui du chien.
Alors que de nouvelles attaques ont lieu,
Detweiler insiste pour que l'animal dont il a la charge,
soit capturé vivant.
Mais l'officier Jeffrey Cahn ne partage pas cet avis.
Il est pour l'élimination radicale de la créature.
Comme s'il sentait la menace, l'animal s'en prend à lui.
Cahn en réchappe de peu, sérieusement blessé...
Bien sûr, comme à son habitude, Mulder a sa théorie. Une légende orientale, selon laquelle le Wanshang Dhole serait doté de pouvoirs surnaturels qui s'apparentent à ceux des loups-garous, lui suggère que Detweiler se métamorphose à la tombée de la nuit, en un loup sanguinaire.
Il serait dommage de ne pas rapprocher cet épisode de l'oeuvre cinématographique époustoufflante, et envoûtante, de Wolfen. Les prises de vues sont évocatrices, sans tomber dans la vaine parodie. Le ton est juste, et l'on sent l'aura du loup qui combat pour sa survie. Mais ce ton est aussi plus froid. Et si les mythes et légendes sont toujours là, on a tout de même affaire à un serial killer de la pire espèce. La peur du loup laisse le pas à une préoccupation plus contemporaine : le meurtre en série.
Quand vient la nuit, l'homme de bonne réputation se métamorphose,
et commet les pires méfaits.
S'il a capturé l'animal mythique, c'est la bête qui le possède dès lors.
Il ne peut y échapper.
On ne peut y échapper...