écrit et réalisé par David Duchovny
Plongé dans la lecture des journaux de l'année 1947, à la recherche d'informations sur l'affaire de Roswell, Mulder fait face aux railleries de sa partenaire Dana Scully. Dans un article consacré au base-ball, il apprend que Arthur Dales était policier à Roswell. Pionnier des affaires non classées, Arthur Dales est aussi un ami de Mulder. Mulder se rend à son domicile. Il tombe nez-à-nez avec un inconnu. Celui-ci prétend être le frère de l'ancien agent du FBI. Le manque d'imagination de ses parents lui a valu de porter le même nom que son frère. Dales accepte de répondre aux questions de son visiteur. Un entretien commence, où il est surtout question de base-ball... mais aussi d'extraterrestres.
Juin 1947. Dales est policier à Roswell.
Il a pour mission de protéger le joueur de base-ball :
Josh Exley,
vedette de couleur de l'équipe locale des Roswell Grays.
Une nuit, dans le bus qui ramène les Roswell Grays,
Dales constate que le reflet du profil de Exley dans la vitre
est celui d'un extraterrestre.
Quelques jours plus tard,
la vedette est assommée par une balle de base-ball.
Inconscient, Exley parle dans un langage incompréhensible.
Et du sang de couleur verte coule de sa blessure.
Dales veut en savoir plus.
Il appelle la police de la ville natale d'Exley.
Il apprend que Josh Exley, un enfant de six ans,
a disparu.
La vedette de base-ball serait donc un imposteur.
La nuit suivante,
Dales est réveillé par des bruits suspects.
Il surprend un extraterrestre dans la chambre d'Exley,
qui s'entraîne au maniement de la batte de base-ball.
Sous le choc, le policier perd connaissance...
Mais l'extraterrestre le réveille gentiment,
et se présente comme étant son ami, Josh Exley.
Il lui confie, que par amour du base-ball,
il a choisi de vivre à l'écart des siens,
et de rejoindre la communauté des hommes.
Mais un exécuteur extraterrestre est chargé d'éliminer Exley.
Le motif des extraterrestres du méta épisode de X-Files est revisité avec grande originalité et douceur. La flamme de la passion transforme le complot et le projet de colonisation en un pâle rideau de fumée.
Si l'envahisseur tombait amoureux de l'inutile, plaisir humain. Et si cette passion faisait de lui un homme, le transformait à tel point que même les siens ne sauraient le reconnaître.
On échappe de peu au Blues.
Beau travail agent Mulder... Oh, pardon...
Monsieur David Duchovny.