réalisé par Kim Manners
Les agents Mulder et Scully sont sur une affaire qui relève des X-Files. Un meurtre d'un genre nouveau, pour le moins singulier, vient d'être commis : le coeur de la victime a disparu, mais la police n'a trouvé aucune trace d'incision, ni aucune empreinte. Mulder penche pour la thèse de la chirurgie mentale, thèse qui laisse Scully franchement sceptique.
Quelques jours plus tard, un nouveau meurtre est signalé. Tandis que Mulder se rend sur les lieux, Scully découvre une enveloppe glissée sous la porte, qui contient un pendentif en forme de coeur qui brûle. En quête d'explications, Scully se rend dans une église toute proche, pour y étudier un tableau religieux ; il représente un Christ tenant un coeur en feu. Plongée dans ses réflexions, Scully est surprise par l'arrivée de Philip Padgett, le nouveau voisin de Mulder. Ecrivain sans le sou, Padgett avoue à l'agent qu'il lui a envoyé le pendentif, qu'il parle d'elle dans son dernier roman, et pour finir, qu'il est amoureux d'elle.
Le lendemain, encore sous le choc de cette cascade de révélations enflammées, Scully s'apprête à rendre visite à Mulder, quand elle s'arrête à la porte de Padgett. Le tête-à-tête est interrompu par l'entrée fracassante de Mulder. Celui-ci est persuadé que Padgett est directement lié à la série de meurtres. Il l'arrête. Le manuscrit de Padgett relate avec force de détails les meurtres commis.
Padgett en prison, quand un nouveau meurtre est signalé,
Mulder doit revoir sa copie.
Il échaffaude une nouvelle théorie.
Selon lui,
Padgett communique d'un façon ou d'une autre avec le meurtrier.
Faute de preuves, Mulder relâche Padgett.
Mais en réalité, il espère piéger son adversaire...
Quand l'auteur se nourrit du vécu d'autrui, puise dans leurs sentiments, prend leur conscience, et même leur coeur...
Quand Padgett dit :
"Les rêves me nourrissent."
Scully ne sait que répondre :
"La solitude est un choix."
Et pour Padgett, il s'agit de
"me glisser dans sa tête..."
dit-il en parlant de sa cible, de son personnage.
C'est avec ces quelques phrases parfois brillantes,
que Kim Manners nous plonge dans l'univers de l'auteur,
de l'écrivain qui se retrouve devant la page blanche ;
une page qu'il ne sait que remplir du sang des victimes de son personnage.
Les mots, les phrases tapées se transforment en réalité,
s'évadent de la page noircie pour ensanglanter le monde...
celui du contrat de réalité de The X-Files.
Dormez tranquilles, paisibles lecteurs...