réalisé par Rob Bowman
Une tornade s'approche d'un pénitencier du Mississippi. Pour avoir agressé un camarade de détention, le prisonnier Pinker Rawls est enfermé au mitard, une frêle cabane de bois, plantée au milieu de la cour, et exposée au passage de la tornade... Le mitard est pulvérisé, et Rawls disparaît. Peu après, le directeur de la prison est retrouvé mort dans son bureau, coupé en deux. Son adjoint supecte Rawls. Celui-ci aurait voulu se venger de la légèreté de son persécuteur.
Mise sur l'affaire,
Scully examine le corps à la morgue.
Avec une certaine ironie,
elle avance la thèse de la combustion spontanée.
Il est vrai que les rapports relativement bien documentés,
associent généralement combustion spontanée et grands phénomènes météorologiques.
Il pourrait y avoir une corrélation.
Mulder se montre plus classique.
Pour lui,
il ne s'agit là que d'une simple affaire de meurtre...
Dans la nuit,
un agent de police surprend Rawls en train de voler des vêtements dans un magasin.
Il lui passe les menottes,
et va à son véhicule pour appeler le poste de police.
A son retour,
il découvre que Rawls est parvenu à s'échapper.
Mulder se rend sur les lieux.
Il constate que le métal des menottes est devenu friable et cassant...
Pendant ce temps,
Rawls se rend au domicile de son ancienne fiancée June.
Il est accueilli par un certain Bo,
un ami de June.
La confrontation tourne mal.
Bo s'empare d'une arme, et vide son chargeur sur Rawls.
Mais celui-ci ne craint pas les balles...
Mulder et Scully arrivent sur les lieux.
Ils découvrent Bo, mort, atrocement défiguré.
Mulder en sait un peu plus sur Rawls ;
le fugitif serait à la recherche d'un magot.
Mais il y a bien plus intéressant.
Mulder pense que Rawls a le pouvoir de traverser les murs...
Une fois n'est pas coutume,
les phénomènes climatiques et météorologiques sont à l'honneur.
Ils sont de temps en temps en toile de fond,
sortes d'alibis à l'étrange,
dans ces épisodes de la sixième saison.
On se souvient en effet de :
Instruments d'atmosphère récurrents, ils sont de même calibre que les autopsies sculliennes, et l'usage de la lumière, principalement celle des lampes torches portées à hauteur d'épaule. C'est là l'une des multiples signatures de la série.